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1 - Bardenas,
2 - Alquézar,
3 - Ordesa ,
Une escapade dans le nord de l’Espagne nous a permis de faire quelques belles randonnées.
Si vous désirez voir plus de photos cliquer sur la carte ci-dessous pour lancer un diaporama dans une nouvelle fenêtre
1 Les Bardenas Reales
Notre aventure nous emmène tout d’abord dans une contrée méconnue : le désert des Bardenas, le plus vaste désert européen qui se situe au sud est de Pampelune. 
Un sol argileux travaillé par le temps et l’érosion fluviale, a peu à peu entaillé les barres montagneuses et engendré des formes sans cesse renouvelées qui rendent cette région unique et particulière.
Méconnu des français mais aussi des espagnols, un paysage digne des grands espaces américains, et pourtant à la portée de tous !
Le paysage du désert des Bardenas surprend par sa ressemblance avec les décors de Western. 
Il faut marcher, se perdre, entendre le silence, visiter les bicoques abandonnées.
En quelques heures de marche et une centaine de kilomètres de pistes en camion, nous avons vu l'essentiel : Castildetierra la cheminée emblème des Bardenas, une marche à partir du parking de Pisquerra et El Rallon pour ne citer que les plus connus, ses canyons, ses habitations, son sol craquelé et salé, ses points d'eau marécageux.
Notre camp de base se situe au monastère del Yugo, à 3 km au dessus du village d’Arguedas.
Dans les Bardenas il faut savoir qu’il est interdit d’y dormir, que l’on peut circuler en véhicule, VTT, à pied…véhicule électrique (on en a vu !!) mais qu’il ne faut pas y aller avec la pluie.
Le tour principal en véhicule dans La Blanca Baja est long de 32 km, l’aller et retour du carrefour à El Paso vers le nord de 34 km.
Sur ces parcours plusieurs possibilités de randonnées pédestres, ou VTT. Ici il faut un bon sens de l’orientation (boussole conseillée), car seule la piste est bien balisée, une bonne gourde car pas d’eau, une casquette car pas d’ombre et …s’il pleut rester couché car sol argileux = 2kg sous chaque pied !!
Avec le plan remis au centre d’information des Bardenas on se débrouille, passage dans des labyrinthes d’argile des montées courtes mais raides permettent d’accéder à ces petits plateaux ou l’on domine le camp militaire interdit, qui sert d’entraînement aux pilotes pour des tirs réels (mais pas aujourd’hui).
Ce désert singulier fait alterner les zones de culture et les vastes étendues rocheuses. Blanche, noire, plate, haute, les Bardenas multiples sont un assemblage de formes et de couleurs qui se dévoilent depuis ces hauteurs. On peut voir à certains endroits, des cuvettes remplies d’eau, petits marécages ou mirages entres les collines désertes.
Si vous désirez plus d'informations je vous conseille ce site , cliquer sur ce logo des Bardenas 
2 - Alquézar
C’est un village médiéval dans la province de Huesca, dans la région d'Aragon.
Région au précieux patrimoine et où les forces naturelles se sont associées pour créer un paysage grandiose : parois ocres, dentelles de calcaire blanc, dédales de canyons aux eaux turquoises, peintures rupestres….
Pour aujourd’hui nous avons décidé de faire un parcours jumelant deux randonnées à l’aide de cartes données par l’office de tourisme.
La randonnée des passerelles du Véro est donnée pour 1H30, le chemin circulaire d’Alquézar –Asque - Alquézar pour 4h avec une petite partie commune.
Nous partons vers 10h, par la place Majeur, nous descendons vers le canyon par différents escaliers. La ballade est très bien indiquée, passe par des passerelles bien sympas,
Nous atteignons le pont de Fuentebanos du XVI siècle, de là nous prenons la montée vers le village d’Asque, dans la campagne, entre les innombrables murets en pierre sèche. Les oliviers, le thym, le romarin, la vigne et les amandiers règnent sur ces merveilles.
Depuis ce matin la pluie menace, il faut sortir les ponchos, quelques gouttes nous rafraîchissent, les mures nous régalent, si nous avions des boites nous y serions encore !!
Depuis Asque un sentier nous ramène vers le Rio Vero, et par une belle descente nous redécouvrons le canyon et ses nombreuses branches, le tout sous le regard de vautours qui cherchent leur repas !!!! 
Tout en bas le pont Villacantal de la même époque permet de rejoindre le pied de la falaise ou les cavités vont nous permettrent de nous abriter pour le pique nique.
Une grimpette permet de rejoindre le village d’Alquézar vers 14 h.
Mais plutôt qu'un grand discours regardez les photos....
3 - Parc National d’Ordesa
Le parc National d'Ordesa et du Mont Perdu se situe dans les Pyrénées espagnoles, on dira que c’est le pendant du cirque de Gavarnie puisque l’on peut y venir en passant par la brèche de Roland ! Nous commençons par la vallée côté Ouest du parc, côté Torla. L’office de tourisme et le parc sont très bien organisés et ont des dépliants en français. Il faut savoir qu’il y a 3 autres vallées côté Est, et que nous avons laissées pour une autre fois !!!
Voila une randonnée facile dans un site grandiose! Que du bonheur! Des cascades bien alimentées en cette saison, un canyon très large, une flore superbe. Pour pouvoir profiter pleinement du site, il aurait fallu commencer ce matin !
Plan en main, depuis le parking de Pradera, 7 km après Torla, nous commençons la randonnée à 13 heures, elle est donnée pour 3 h jusqu’au circo de Soaso (ou Cola de Caballo) + le retour soit 5H30 environ.
Au panneau indicateur on quitte le large chemin pour se diriger par un sentier vers la cascade de la Cueva.
Quelques vaches s'attardent à paître dans les pentes, tranquilles, tandis que les marmottes s'activent au fond du cirque de Soaso.La descente se fait par le même chemin au départ : des images plein les yeux, des souvenirs aussi, par exemple la rencontre avec un randonneur grec, parlant français et habitant Madrid et très sympa.
Il faut passer à nouveau les cascades.
A deux endroits, possibilité de changer de rive du rio Arrazas pour varier les plaisirs de l'œil. Repasser rive droite au niveau du parking de Pradera le point de départ.
Magnifique randonnée, nous serions bien allé un peu plus haut si nous avions pu. (Compter 1H30 en plus pour rejoindre le refuge de Goriz pour faire ensuite le Mont perdu)
Si vous désirez voir plus de photos cliquer sur la photo ci-dessus pour lancer un diaporama dans une nouvelle fenêtre
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Il fait beau mais froid, nous passons la nuit au refuge, 0° le matin, ciel bleu et la polaire sera vite de trop.
La montée commence par une piste assez large
.
En passant par le tunnel qui servait, avec des mulets, de passage de sel et de marchandises diverses, nous évitons le col.
Maintenant c’est une longue descente (900m) qui nous attend jusqu’au refuge Plan del Rey (2020m) et la source du Pô.
Toujours ces tapis de fleurs variées, oeillets, joubarbes par milliers, gentianes …..Pique nique au bord de la rivière et la source du Pô, bain de pieds dans l’eau froide et petite sieste. 
Il faut maintenant remonter 600 m de dénivelé pour atteindre le refuge Quintino Sella pour y passer la nuit, à 2640 m. La montée est raide, longue, dans les pierres mais superbes vues sur l’autre côté du Viso, un premier lac puis un second, qu’il est beau ce lac bleu émeraude !!!
Encore un névé à traverser, une moraine, des pierres et la récompense est là.
Vendredi
Samedi 10 juillet
La montée est raide en première partie sous les sapins et il fait très chaud. De nombreux restes de constructions en pierres et toits en lauzes, sur notre chemin, quelques unes sont restaurées, une chapelle aussi. Un peu d’orage ensuite, juste pour mouiller le poncho, nous traversons plusieurs ruisseaux qui descendent du glacier de l’Arpont. C’est l’arrivée au refuge de l’Arpont construit en matériaux traditionnels à 2309 m, belle vue sur la dent Parachée entre autre. Un seul dortoir pour le groupe et 
Quelques plaques de neige encore, beaucoup de fleurs, 
(quelques grosses ancolies), des cascades, des bouquetins, des marmottes et des paysages sublimes, vues sur les glaciers de la Vanoise, un pique nique à côté d'un petit lac et nous voila reparti
…
encore plus de bouquetins l'année prochaine... 
Nous descendons, passons à côté du refuge d’Entre deux Eaux, rejoignons une route et remontons en direction du refuge Plan du Lac. Un petit rafraîchissement, 
Nous prenons la douche au CC et
Nous prenons le sentier qui monte en forêt pour un dénivelé de 852 m.
A la sortie du passage, il monte maintenant sur le plateau du Granier
A travers lapiaz et gazons fleuris, nous faisons un aller retour jusqu'à la croix du granier 1898m.
descend en lacets raides puis gagne la grotte de la Balme à Colon
Après cette traversée impressionnante de grotte, c'est un raide pierrier qu'il faut descendre à nouveau.
est choisi, il y a les ânes à côté, des fleurs partout à cette époque, des pentes assez douces, les paysages sont variés, vallons falaises, les vues sur le le Mont Aiguille, les marmottes....
C'est reparti , ce jour là, nous ne bénéficions pas de la vue magnifique du Mont Aiguille car le temps n'est pas très clair
Ce matin au départ le problème n'est pas résolu; avec Bernard nous décidons de maintenir la journée et d'adapter sur place.
En route nous avons le privilège de voir plusieurs biches.
Direction une autre rando pour 400m de dénivelé. Des Boutons nous rejoignons le sentier qui part des Bertrands ensuite nous filons jusqu'au col de Comberoufle, la vue est superbe.
Le départ est un peu tardif pour cause d’élections, nous sommes 23 au départ du Pont Roman de Nyons pour l’assaut d’un gros massif qui domine la ville.
Cette montagne se conquiert assez confortablement par paliers. Les petits replats et un sentier en balcon nous permettent de profiter des belles échappées sur la ville et la vallée. 
Les maisons s’étalent le long des méandres caillouteux de la rivière à la jolie couleur. Le hameau de la Rochette domine crânement le tout de ses maisons anciennes et de sa jolie chapelle.
Il est tard et le pique-nique est bien apprécié.
Nous passons au Col de La Croix.
Nous traversons et retraversons le lit du Blomard, quelques pierres aident pour le passage mais aussi à certains pour s'amuser.... le sentier qui monte est tranquille, au milieu de bois de buis très serrés, touffus et sombres parfois.
que nous admirons mais laissons sur le côté.
Le chemin en sous bois monte fortement vers le Pas des Auberts. Après presque 2 heures de marche sur le sentier raide, pierreux et glissant, plus ou moins dans le brouillard aujourd’hui, nous arrivons au collet; nous tournons à gauche pour arriver au Rocher de la Laveuse qui est sur notre gauche (environ 30min du Pas des Auberts).
Le Trou de la Laveuse 1376 m est une roche percée qui permet de découvrir le village de Saillans (enfin quand il fait beau !!) La pluie nous a rejoint pour le pique nique, petite discussion et décision de manger dans la grotte située juste au dessous. Très peu de lumière, pour ne pas dire le noir complet à l'intérieur, 2 frontales pour 18, les yeux vont s'habituer. Faut choisir entre se mouiller et avoir presque chaud. Le temps du casse croute, les éclaircies reviennent, nous pouvons sortir, ce sera notre journée patrimoine !!! 
Sortie de la grotte. Nous quittons le GR pour le sentier en direction du premier bec, 
montée sur la Roche Courbe, descente jusqu'au passage de Picourère avant remontée sur le Signal, pas de Veyou aujourd’hui (compter une bonne heure pour ces deux becs et une heure et demi pour faire les trois. 
Nos chefs du jour ont prévu le retour par le Pas de la Motte alors nous revenons vers le Pas des Auberts avant de continuer par le GR sur les crêtes, (et oui çà monte encore). En arrivant au collet de la Motte nous prenons la descente, et la trouvons beaucoup plus facile que le Pas des Auberts. 
Photo ci-dessus on peut voir au centre le trou de la laveuse (vue depuis le bas!)
